Commerce International
Commerce extérieur français : le déficit continue de se réduire en août 2025
Commerce extérieur français : le déficit continue de se réduire en août 2025
Commerce extérieur français : le déficit continue de se réduire en août 2025



Le commerce extérieur de la France montre enfin des signes d’amélioration. Selon les données publiées par le service statistique des douanes, le solde commercial s’est redressé pour le troisième mois consécutif en août 2025. Une dynamique positive malgré un contexte international marqué par le ralentissement des échanges et les tensions commerciales.
En août 2025, le déficit commercial français s’établit à –5,8 milliards d’euros, soit 300 millions d’euros de mieux que le mois précédent.
Les exportations atteignent 51,8 milliards d’euros, tandis que les importations restent stables, à 57,6 milliards d’euros.
Cette tendance reste modeste mais encourageante, confirmant l’amélioration observée depuis le début de l’été 2025.
L’énergie continue de peser moins lourd
Le solde énergétique, historiquement le principal facteur du déficit commercial, s’améliore de +0,2 milliard d’euros.
Deux raisons expliquent cette évolution :
Reprise des exportations d’énergie
Baisse des importations, notamment de gaz naturel liquéfié (GNL)
Hors énergie, le solde commercial reste stable, ce qui montre que l’amélioration provient surtout du secteur énergétique.
Le commerce extérieur de la France montre enfin des signes d’amélioration. Selon les données publiées par le service statistique des douanes, le solde commercial s’est redressé pour le troisième mois consécutif en août 2025. Une dynamique positive malgré un contexte international marqué par le ralentissement des échanges et les tensions commerciales.
En août 2025, le déficit commercial français s’établit à –5,8 milliards d’euros, soit 300 millions d’euros de mieux que le mois précédent.
Les exportations atteignent 51,8 milliards d’euros, tandis que les importations restent stables, à 57,6 milliards d’euros.
Cette tendance reste modeste mais encourageante, confirmant l’amélioration observée depuis le début de l’été 2025.
L’énergie continue de peser moins lourd
Le solde énergétique, historiquement le principal facteur du déficit commercial, s’améliore de +0,2 milliard d’euros.
Deux raisons expliquent cette évolution :
Reprise des exportations d’énergie
Baisse des importations, notamment de gaz naturel liquéfié (GNL)
Hors énergie, le solde commercial reste stable, ce qui montre que l’amélioration provient surtout du secteur énergétique.
Des résultats contrastés selon les catégories de produits
Catégorie | Évolution du solde commercial |
|---|---|
Biens d’investissement | +0,1 Md€ |
Biens de consommation | Stable |
Biens intermédiaires | –0,1 Md€ |
Les biens d’investissement (machines-outils, équipements professionnels) résistent, soutenus par la croissance des exportations industrielles.
En revanche, les biens intermédiaires baissent légèrement, reflétant un ralentissement dans certains secteurs manufacturiers.
Le déficit annuel poursuit sa réduction
Bonne nouvelle sur le long terme : sur les 12 derniers mois, le déficit commercial cumulé recule de 1,7 milliard d’euros pour atteindre –78,5 milliards d’euros. La trajectoire d’amélioration engagée fin 2024 semble se confirmer.
Des résultats contrastés selon les catégories de produits
Catégorie | Évolution du solde commercial |
|---|---|
Biens d’investissement | +0,1 Md€ |
Biens de consommation | Stable |
Biens intermédiaires | –0,1 Md€ |
Les biens d’investissement (machines-outils, équipements professionnels) résistent, soutenus par la croissance des exportations industrielles.
En revanche, les biens intermédiaires baissent légèrement, reflétant un ralentissement dans certains secteurs manufacturiers.
Le déficit annuel poursuit sa réduction
Bonne nouvelle sur le long terme : sur les 12 derniers mois, le déficit commercial cumulé recule de 1,7 milliard d’euros pour atteindre –78,5 milliards d’euros. La trajectoire d’amélioration engagée fin 2024 semble se confirmer.



Moins d’exportateurs actifs en 2025
Moins d’exportateurs actifs en 2025
Côté entreprises, le bilan est plus mitigé. Au 2ᵉ trimestre 2025, la France compte 124 300 entreprises exportatrices résidentes, soit 1 200 de moins qu’un an auparavant.
Cela peut s’expliquer par :
Des coûts logistiques encore élevés
Des marges export fragilisées
Des PME freinées par la complexité administrative
Les PME industrielles et les entreprises du commerce international restent les plus exposées à ces difficultés.
📎 En résumé
Indicateur | Août 2025 |
|---|---|
Solde commercial | –5,8 Md€ |
Exportations | 51,8 Md€ |
Importations | 57,6 Md€ |
Variation mensuelle | +0,3 Md€ |
Exportateurs actifs | 124 300 (–1 200 sur un an) |
Côté entreprises, le bilan est plus mitigé. Au 2ᵉ trimestre 2025, la France compte 124 300 entreprises exportatrices résidentes, soit 1 200 de moins qu’un an auparavant.
Cela peut s’expliquer par :
Des coûts logistiques encore élevés
Des marges export fragilisées
Des PME freinées par la complexité administrative
Les PME industrielles et les entreprises du commerce international restent les plus exposées à ces difficultés.
📎 En résumé
Indicateur | Août 2025 |
|---|---|
Solde commercial | –5,8 Md€ |
Exportations | 51,8 Md€ |
Importations | 57,6 Md€ |
Variation mensuelle | +0,3 Md€ |
Exportateurs actifs | 124 300 (–1 200 sur un an) |
La dynamique est encourageante mais fragile. Pour renforcer la compétitivité française à l’international, l’enjeu reste le même : accélérer l’accompagnement des PME exportatrices, réduire les coûts à l’export et simplifier les démarches.
La dynamique est encourageante mais fragile. Pour renforcer la compétitivité française à l’international, l’enjeu reste le même : accélérer l’accompagnement des PME exportatrices, réduire les coûts à l’export et simplifier les démarches.